Le temple grec du Parthénon
Après la victoire grecque de Marathon en -490, les Athéniens décidèrent de bâtir un temple dédié à Athéna au Nord de l'Acropole. Ce temple permettait à la fois de remercier la déesse tutélaire de la ville et de respecter la mémoire des 192 Athéniens tués dans cette bataille.
Le nouveau Parthénon
Le Parthénon en était aux débuts de sa construction quand les Perses revinrent saccager Athènes et dévaster l'Acropole en -480. Après avoir à nouveau infligé une défaite aux Perses en -479, les Athéniens firent le serment de rebâtir.
Le nouveau Parthénon fut bâti sur les fondations de l'ancien et légèrement agrandi. Il fut construit entièrement en marbre provenant des carrières du Mont Pentelikon à une quinzaine de kilomètres d'Athènes. Un très grand nombre de sculptures furent exécutées pour décorer somptueusement ce temple majeur.
Malgré la destruction des Propylées, sans doute par un tremblement de terre, l'Acropole et le Parthénon conservent de beaux restes en 1674. Le 26 septembre 1687, tandis que le doge Francesco Morosini met le siège devant l'Acropole où sont réfugiés des Turcs, un obus vénitien tombe sur le Parthénon qui abrite un magasin de poudre. Tout le centre du temple s'effondre.
analyse symbolique
L'axe rigoureux du Parthénon est une faille de forte intensité, à l'emplacement de l'autel se croisent un courant d'eau et trois autres failles plus ou moins superposées. Les trois valeurs d'énergie en rapport avec les trois plans de la conscience sont présents :
- premier péristyle : le plan physique,
- deuxième péristyle : l'esprit,
- à l'intérieur du naos : l'âme.
Au passage entre le pronaos et le naos, un point d'abaissement permet au fidèle de se libérer de ses contraintes physiques pour être plus réceptif au spirituel.
Sources : http://atlantides.free.fr/parthenon_intro.htm / L'architecture invisible de Georges Prat / édition Arkhana vox