travailler en rythmes décalés
Le fonctionnement de l'humain est variable selon le moment de la journée (activité, digestion, repos, ..), le mois (été/hiver) et selon l'âge de la personne. Alors qu'en entreprise, les exigences du travail sont constantes, l'organisation actuel du travail demande à l'opérateur d'être performant sur toute sa plage de travail. Pour cela, il est nécessiare d'intégrer diverses considérations biologiques.
Rythmes biologiques :
L’homme est soumis à ses rythmes biologiques, d’origine génétique, calibré sur 24h, modifiable sous l’influence de synchroniseur mais le rythme biologique ne s’inversent jamais totalement. Et, même s’il existe une variabilité inter et intra –individuel (deux du matin et ceux du soir), les modifications de ses rythmes peuvent entrainer des trouble de la santé.
- 19 h :
la nuit arrive la lumière baisse d’où sécrétion de mélatonine – allumez pour restez actif- rôle important de la mélatonine : hormone produite dans l’obscurité déversée dans le sang qui informe les organes de la nuit et du jour, la mélatonine aide à réguler les rythmes de sommeil pour les personnes insomniaque et a des effets sur le stress.
- Le sommeil durée une moyenne de 8 h chez l’adulte, est construit de cycles de 2h où 4 stades (1 sommeil léger à 4 sommeil profond) suivi du sommeil paradoxale (rêve - 15mn).
Le sommeil profond (prédominant en début de nuit) favorise la synthèse de protéines, la réparation tissulaire et la diminution de fréquence cardiaque ( ! au personnes travaillant de nuit)
IL n’y a pas la même puissance de réveil en fonction du stade de sommeil (1 à 4), quand le sommeil est au stade lent et profond, la capacité à se remettre en activation est plus dure , ce qui fait que c’est plus ou moins facile de réveiller une personne ( ! pour les personnes travaillant de nuit elle perdent les périodes de sommeil profond dans leur travail qui peut accorder des périodes de sommeil mais jamais profond stade 3 et 4) - La vigilance (ou capacité de détection des signaux imprévisible) est variable selon son état de fatigue, la motivation, le facteur individuel et les caractéristiques de l’environnement et individuel. Il est réputé que la vigilance suit des rythme de force/faiblesse tout au long de la journée et est au plus bas à 3 h du matin (les accidents du travail arrive à cette période).
- 21 h : la t° du corps diminue, les bronches rétrécissent (moins d’activité)
3h : la vigilance est au plus bas - risques d'accidents du travail dû au manque de vigilance - 5 h : La température du corps est relatif à l’activité et est au minimum vers 5h du matin, augmente avec le sommeil
- 6 h : fin de nuit, la vigilance remonte, la température du corps remonte
- 7 h : réveil, la température du corps s’élève
- 10 h : bonne vigilance
- 12 h : heure du déjeuner - élévation du taux de suc gastrique
- 14 h : baisse du niveau de cortisol entraine la baisse de la vigilance
- 16h30 : bonne vigilance
Travail de nuit :
Les conséquences des horaires décalées sont inexistantes avant 25 ans, rares avant 5 ans de pratique. Mais ont des effets irréversibles sur :
- le trouble du sommeil (la dette de sommeil est irrécupérable est peut réduire l’espérance de vie)
- les troubles digestifs : manger à toute heure peut provoquer ulcère, obésité, perte de poids)
- les troubles cardiovasculaire liés aux risque de conduite addictive lié au décalage (stress, psychotrope, tabac,..)
- les cancers (nous avons vu que la mélatonine se déverse au noir et permet la régénérescence des tissus
- irritabilité (par manque de mélatonine) et altération de vie sociale (globalement il y a toujours altération de la vie social même s’il existe des avantages au travail de nuit)
- Il faut 3-4 jours pour remettre de l’ordre dans ses rythmes biologiques mais les temps de pause sont trop courts (WE
Effet sur la vie sociale avantages et inconvénient : accompagnement des enfants ok mais temps de couple réduit, apport financier.
Nous savons que le travail de jour peut entrainer de l’usure, des mobilisations de ressources, de l’isolement, peu de reconnaissance et une rigidification des marges de manœuvre
En plus de ces effets inhérent au travail, une activité de nuit entraine :
- - fatigue démesurée par rapport au travail effectuée (travailler de nuit demande plus d’efforts)
- - perception sensorielle troublées (vigilance)
- - dégradation des capacités de réflexion (mélatonine)
- - allongement du temps de réaction (baisse de t°)
- - coordination et motricité perturbé (fatigue stress)
- - agitation, anxiété, agressivité
- - désorganisation du métabolisme d’élimination des substances nocive (une cigarette est plus dangereuse à 2h qu’à 14h)
- - meilleure vigilance après 1h de sieste la nuit
- - travail de nuit régulier mieux supporter sur les plans psychomoteur et sensoriel
Evolution du travail
Faire évoluer le travail de nuit, c’est le réduire le plus possible, préférer des équipe de nuit fixe, reconnaitre et admettre la possibilité de dormir (condition de sommeil), augmenter les effectifs, adapter les conditions de réalisations de nuit