Le renouveau de l'autorité
La nostalgie est à la mode ; l’autorité possède subitement des vertus incomparable et on lui accorde le pouvoir de résoudre nombre de difficultés d’éducation. Plutôt que de restaurer les modes d’autorités du passé, le temps est de restaurer les bonnes autorités, celles qui structurent et qui libèrent.
Structurer :
il n’existe pas de communauté humaine qui puisse vivre et s’épanouir sans que s’exerce en son sein une autorité, à laquelle chacun se réfère pour prendre les décisions qui importent : famille et école en sont les exemples.
Libérer : reconnue parce que légitime, l’autorité permet à chacun d’assumer sa part de responsabilité sans porter le poids de l’ensemble, et d’agir plus sereinement.
Notre société valorise plus le modèle de compétence démontrée que de la hiérarchie :
l’autorité doit trouver sa légitimité dans la capacité de celui qui l’exerce à exprimer le sens de la vie et à créer des relations entre les personnes. C’est à ce prix seulement qu’elle s’impose naturellement et qu’elle est acceptée sans effort, se manifestant par une pensée ferme, une action juste et une bienveillante exigence. L’autorité se mérite plus qu’elle ne se conquiert, elle est service avant d’être pouvoir.