Le clavier

Les claviers se caractérisent par leurs particularités techniques (touches muettes) et surtout nationales ; il existe de nombreuses dispositions des touches : AZERTY, QWERTY, QWERTZ, Dvorak, BÉPO etc. ; ainsi, l’azerty français n’est pas le même que l’azerty belge, et le qwertz allemand n’est pas le même que le qwertz suisse.

Le choix d'un clavier dépend des priorités de l'utilisateur : prix, esthétique, précision des touches, rapidité de la frappe, liberté de mouvement, faible pollution électromagnétique (qui les interdisent dans certains endroits, comme les avions), accessibilité pour personnes handicapées et ergonomie générale.

Positionnement du clavier :

Le clavier doit être placé dans la zone de confort des mains, les avant-bras étant horizontaux. Il est situé de 160 à 400 mm par rapport au bord de la table laissant ainsi un espace suffisant pour permettre l'appui des avant-bras et des mains.

Il doit être :

  • Mobile (ne pas l'encastrer dans le plan de travail).
  • Mince, plat : l'épaisseur maximale au niveau de la rangée centrale des touches est de 3 cm.
  • On peut replier les pieds pour éviter une trop forte extension des poignets. L'extension optimale du poignet est de 20 à 30°. Si elle est trop importante, on peut placer un repose-poignet, à bord proximal arrondi, de même épaisseur que le clavier.
  • La surface des touches est concave. La course de leur enfoncement varie de 2 à 4 mm.

Les types de clavier :

Les dénominations associées aux claviers reposent principalement sur les technologies qu'ils emploient ou sur leur apparence.

  • Le clavier à membrane, ou clavier souple, est constitué de multiples couches de polyester imprimé, qui constituent le décor et les différents circuits : l'appui sur une touche va déformer une première membrane qui va entrer en contact avec une membrane située en dessous ; la connexion électrique permet, finalement, d'obtenir le caractère désiré.
  • Le clavier mécanique : La première technologie de clavier mécanique est connue sous le nom buckling spring : le doigt appuie sur une touche (autour de 30 à 40 g) qui comprime un ressort jusqu'à un point critique où celui-ci sort brutalement de son axe ; ce comportement, où le ressort plie au lieu de continuer à se comprimer, est appelé « flambage » (anglais : buckling) et n'a rien d'aléatoire4 ; un interrupteur est actionné après dégagement latéral du ressort, ce qui permet d'envoyer un signal électrique et, finalement, d'afficher le caractère désiré.
  • Le clavier optique : Le clavier optique est un clavier développé dans les années 1980 pour améliorer la fiabilité de la frappe et sécuriser l’information en conservant la technologie key rollover des claviers rapides.
  • Le clavier virtuel ou clavier visuel : La notion de « clavier virtuel » ou de « clavier visuel » renvoie aux claviers qui apparaissent sur un écran (d'ordinateur, de tablette, etc.). L'aspect peut être très variable, reproduisant les claviers AT étendus ou étant réduits à quelques caractères. Un exemple particulier de clavier virtuel est le clavier à projection, qui utilise n'importe quelle surface comme écran.