Auto-accélération et hyperactivité
L’auto-accélération est un mode opératoire où l’opérateur maintient un état de vigilance qui exacerbe la perception (visuelle, auditive et tactile) jusqu’à saturation – on parle de boucle sensori-motrice courte où l’action de l’opérateur est régi par une activité ‘réflexe’ sans intrusion dans le préconscient. Toute l’activité pensée est occupée par ce que l’on fait. Cette auto-accélération inhibant le fonctionnement psychique normale (et réduisant la sensation de souffrance physique) est un précédé calmant où l’inconscient ne s’exprime plus.
Auto-accélération ou comment intégrer une chaine de production intensive
Il existe des activités anti-sublimatoire où les marges de manœuvre sont tellement réduites dans des cadences si productives que l’opérateur à la sensation d’être robotisé ; il a la sensation de répéter un geste parfois plus rapidement que la pensée.
L’opérateur sur son lieu de travail ne peut laisser courir sa rêverie ; pour des raisons de qualité et de sécurité, l’opérateur doit être totalement présent à ce qu’il fait. L’opérateur soit alors renoncer à penser, cette monotonie et contrainte de temps entraîne alors l’opérateur vers une auto-accélération. C’est un système de défense individuel permettant d’arrêter la pensée tout en restant vigilant ; l’intelligence est réprimée.
Hyper-activité
C’est difficile d’entrer en auto-accélération parce que cette rapidité d’exécution est difficile à obtenir et à maintenir, le plus confortable quand on a atteint cet état d’hyper-accélération est d’y rester, on parle alors d’hyperactivité.
Cette hyperactivité permet de repousser la fatigue artificiellement, avec peu de rêve, peu d’ingéniosité, l’opérateur est hyperactivité ne sait plus parler de lui, il vit dans le silence de son inconscient. L’individu ne pense que par des choses concrètes.